a) Un défi à relever.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992 fut tout d’abord une série d’accord entre plusieurs pays manifestant leur volonté commune de relever ce défi.La convention a été signé en un plus de deux ans et pas moins de 175 pays l’on ratifié. Elle est entré en vigueur le 21 mars 1994.
Elle pour but majeur de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse pour le système climatique. Par ailleurs, la Convention stipule qu’il conviendra d’atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d’une manière durable.
b) Une solution plus concrète.
Après de longue période de négociation, le protocole de Kyoto entre en vigueur en février 2005. Contrairement à la Convention-cadre des Nations Unis, ce traité va plus loin. En effet son but principal est de réduire les six gaz à effet de serre provoqué par l’homme considéré comme la principale cause du réchauffement climatique. Il n’en est pas moins que 172 pays l’ayant ratifié excepté les Etats-Unis.
Tout les pays ayant ratifiés le protocole de Kyoto devront respecté des mécanismes dits de « flexibilité ». Ils sont au nombre de trois. Tout d’abord les « permis d’émission » qui permettent de vendre ou d’acheter des droits à émettre entre pays industrialisé. Ensuite la « mise en œuvre conjointe » qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre entre pays développés qui procèdent à des investissement en dehors de leur territoire et de bénéficié ainsi des émissions générées.
Enfin le « mécanisme de développement propre » dont les investissements sont effectués par un pays développé, dans un pays en voie de développement.
Les pays signataires se sont engagés à réduire de 6 % leur émission de gaz à effet de serre.
En ce qui concerne l’Union européenne, elle s »engage à réduire de 8 % les émission de gaz à effet de serre.
Quel sont les résultats actuels sur la mise en vigueur du protocole aujourd’hui ?
Les bons élèves de Kyoto sont les 12 nouveaux pays membres. En 2001, les 10 nouveaux membres de l’Union Européenne émettaient pas moins de 36 % de gaz à effet de serre en moins par rapport aux années référence du protocole de Kyoto. Parmi les bons élèves on compte la Lettonie qui baissait ses émissions de 60,8 %, la Hongrie quant à elle baissait ses émissions de 17,8 %.
Seul exception la Lituanie qui a augmentait ses émissions de 1,4 %.
Quels résultats pour l’avenir ?
Pour l’avenir les estimations sont optimistes. En effet au delà des plans d’action qui ont été mise en œuvre contre les changements climatiques, la « Nouvelle Europe » semble avoir les armes pour encore réduire leur émission. Leurs armes: des transports en commun plus développés, une industrie dotée d’équipements moins polluants.
La Lettonie et l’Estonie sont les deux pays qui réduiront le plus leur émissions de gaz à effet de serre, respectivement de 58,2 % et 56,6 % d’ici 2010. La Slovénie sera le seul pays a augmenté leur émission, avec une augmentation de 9,8 % par rapport à 1986.
En conclusion, le protocole de Kyoto est la solution la plus stable pour l’environnement.